Inauguration du campus Trudaine XL (24 sept. 2024) – © @mikenzieteela
Ce mardi 24 septembre était inauguré le nouveau Campus Trudaine XL de Clermont School of Business, Grande Ecole de Commerce désormais plus que centenaire et membre de la BCE (Banque Commune d’Epreuves).
Au-delà du nouveau campus au service du rayonnement de l’école, la Direction annonçait également plusieurs nouveautés de taille : un changement de nom, la gratuité de la première année du Programme Grande Ecole pour les boursiers, ou encore un nouveau PGE online, entre autres.
Dans ce contexte de nouvelle ère pour l’école clermontoise, NextEdu Europe rencontre Richard Soparnot, DG de l’école, afin d’échanger sur les enjeux stratégiques de l’école et ses perspectives de développement.
Cela fait désormais plusieurs années que vous êtes à la tête de l’école. Quel bilan dresser de l’évolution de Clermont School of Business ? Quel regard portez-vous sur votre rôle de DG, dans une école reconnue pour sa proximité avec toutes ses parties prenantes ?
Je m’inscris dans la continuité du travail entamé avant moi et auquel j’avais déjà contribué en tant que Directeur Général Adjoint. Et d’ailleurs ce n’est donc pas mon bilan que je souhaite dresser mais plutôt celui de l’École !
Depuis que j’ai pris mes fonctions, nous avons suivi la feuille de route et la stratégie définie dans le cadre du plan REVEAL 2022-2027. Forts d’ambitions clairement tracées, nous avons progressé dans les classements nationaux et internationaux, en témoigne notre entrée aujourd’hui dans le QS Business Master’s Ranking 2025 pour quatre de nos Masters of Science !
Notre École se maintient également dans le Top 100 du Financial Times depuis 3 ans, elle a renouvelé ses accréditations, ouvert un nouveau campus à Marrakech (avec extension du Visa et du Grade pour le Programme Grande École) et déployé son Programme Grande École Online, un format 100% en ligne.
Nos équipes pédagogiques ont aussi œuvré pour proposer deux nouvelles spécialisations : la spécialisation « Sport Business Developer » et la spécialisation « Médias et Journalisme » toutes les deux accessibles, en alternance, en dernière année de Bachelor.
Nous avons également vu l’aboutissement de projets démarrés bien avant ma prise de fonction, comme par exemple la fin du chantier du Campus Trudaine XL qui nous permet d’accroître notre capacité d’accueil d’apprenants en passant de «M» à «XL» (+ 4000 m²) ! Et pour finir, nous venons de changer de nom et de faire évoluer notre identité visuelle. Tout cela témoigne de notre dynamique, à la fois sur le plan local et international !
Bien-sûr, rien de cela n’est le fruit de mes seules actions. C’est la force collective de nos équipes et l’engagement de chacun qui ont permis ces réussites. D’ailleurs, en interne, l’École a également su évoluer, en créant une direction de la TSE (Transition Sociétale et Environnementale) pour que ces enjeux soient intégrés dans tous les services de notre institution ou encore en renforçant l’équipe classement.
Enfin, mon rôle en tant que DG est de continuer à faire grandir l’École sans pour autant dénaturer son identité et en restant fidèle à ses racines. Pour réussir à relever de nouveaux défis, c’est le juste équilibre entre tradition et innovation que je dois chercher à maintenir en lien avec toutes nos parties prenantes.
Qu’est ce qui pour vous constitue l’ADN de l’école, vous rend particulièrement différenciants ? Comment le nouveau nom Clermont School of Business s’inscrit-il dans cet ADN ?
Ce qui nous distingue c’est notre excellent rapport « value for money ». En effet, nous offrons des services de qualité à nos étudiants ainsi qu’une pédagogie immersive dans des infrastructures modernes, le tout dans une École bien classée et avec des frais de scolarité raisonnables !
Notre nouveau nom, « Clermont School of Business », s’aligne parfaitement avec l’ADN historique de l’École. Clermont, c’est la ville où l’école a été fondée il y a plus de 100 ans, un ancrage territorial fort que nous souhaitions absolument préserver. Notre nom reflète à la fois cette tradition et nos ambitions à l’échelle internationale.
Clermont School of Business est implantée au Maroc, en Chine et vous inauguriez mardi dernier le nouveau campus Trudaine. Pourrait-on imaginer de nouvelles implantations de Clermont en France ? À Paris notamment ?
Tout à fait. C’est d’ailleurs une ambition consignée dans notre plan stratégique Reveal : l’ouverture de deux nouveaux campus d’ici 2027.
Nous chercherons donc à nous implanter dans des villes où nous pourrons reproduire la même singularité et la même expérience qu’à Clermont School of Business, ou dans des villes à forte notoriété nationale ou internationale. Paris est une possibilité et n’est pas du tout exclue ; tout est envisageable.
Toujours à propos de développement, comment voyez-vous le développement des futures relations de l’école avec le monde du sport ? On pense notamment à votre dispositif avec l’ASM et les sportifs de haut niveau.
L’École a défini 6 filières d’expertise, parmi elles figure l’expertise « Management sectoriel : Sport ». Le sport est donc au cœur de notre développement stratégique.
En effet, depuis cinq ou six ans, nous accompagnons des étudiants sportifs de haut niveau (SHBN) avec des parcours adaptés. Nous avons également tissé de nombreux liens avec des clubs, équipementiers et distributeurs du secteur et souhaitons continuer d’être le partenaire de formation privilégié des sportifs ainsi qu’un acteur fort dans le domaine du sport business.
Clermont School of Business est réputée pour sa proximité avec ses étudiants (toujours premiers au concours des meilleurs oraux BCE par ailleurs !) et ses alumni, parmi lesquels on compte des parcours exceptionnels. On pense notamment à Nicolas Mermoud, ou Fabien Versavau entre autres. Comment l’école compte-t-elle capitaliser sur ses alumni dans sa stratégie de rayonnement ?
Les alumni sont une part intégrante de la communauté de l’École, c’est pourquoi nous avons un service dédié, composé de plusieurs personnes, pour gérer l’Association des Diplômés. Je veille à travailler étroitement avec elles pour que les actions de l’École et de l’Association soient alignées.
Chaque année, je pars à la rencontre des diplômés, sur le terrain dans plusieurs villes de France, pour entretenir des liens de proximité. Cette démarche essentielle permet de les tenir informés des réussites de l’École, de présenter les nouveautés mais aussi de s’assurer de leur soutien !
Comment voyez-vous l’école dans 5 ans ?
Dans cinq ans, Clermont School of Business sera une école multi-campus, avec des sites en France et à l’étranger, servant de bases de développement. Nous aurons intégré le TOP 15 des écoles françaises avec une faculté renforcée et l’ajout du label EQUIS.
L’École poursuivra son développement et continuera à s’étendre, tout en préservant son ADN et sa culture.
Comme on le sait, la privatisation du marché et l’entrée de nouveaux acteurs (alumni, fonds d’investissement, family offices…) au sein du capital des écoles sont de moins en moins taboues. Quelle est votre position sur la financiarisation du marché ? L’école pourrait-elle être amenée à ouvrir son capital pour accélérer sa croissance ? Si oui, avec quels acteurs ? Des alumni fortunés ? Des entreprises partenaires comme Limagrain ou Michelin ?
Nous avons récemment sollicité la qualification d’EESPIG, démarche qui souligne notre attachement à être reconnue pour notre participation aux missions de service public de l’enseignement supérieur.
Nous entretenons, par ailleurs, d’excellentes relations avec les acteurs de l’enseignement supérieur clermontois et participons avec beaucoup d’enthousiasme à une politique de site dynamique et vertueuse.
Au niveau du marché local, comment percevez-vous le positionnement de l’école face aux acteurs privés du bassin Auvergnat ?
Nous sommes la seule école du bassin auvergnat à être membre de la CGE (Conférence des Grandes Écoles) et à être capable de délivrer des diplômes détenant les plus hautes reconnaissances (visa et grade). Nous sommes aussi la seule école à détenir 3 accréditations internationales (AACSB, EFMD Bachelor et AMBA). Ces distinctions nous permettent d’être classés, chaque année, parmi les meilleurs établissements en France et à l’international et de rester la référence en Auvergne !
Auriez-vous un autre sujet que vous souhaiteriez aborder, que nous n’aurions pas couvert durant cette interview ?
Oui, j’aimerais parler de notre engagement pour l’ouverture sociale et l’égalité des chances. Nous voulons que l’accès à une Grande École soit possible pour tous, indépendamment des ressources financières. Dans le cadre du projet Reveal, nous lancerons en 2025 le parcours « Pépite Égalité des Chances ». Ce programme permettra à six étudiants, issus de milieux modestes, de découvrir de nouvelles perspectives d’études et de carrière, avec un accompagnement personnalisé et la gratuité de la scolarité.
J’aimerais également souligner l’importance de notre engagement pour un avenir bas-carbone. En 2024 nous avons réalisé notre bilan carbone en intégrant le scope étudiant. C’est certainement cet acte fort qui nous a valu d’être sélectionnés pour participer au projet Act’Sup Pas à Pas de l’ADEME. Je suis particulièrement fier de savoir que notre École comptera comme l’une des écoles pionnières dans la décarbonation. Nous continuerons à travailler dans ce sens dans les prochains mois et prochaines années !
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